Le vice profond des bagnoles, c’est qu’elles sont comme les châteaux ou les villas sur la Côte : des biens de luxe inventés pour le plaisir exclusif d’une minorité de très riches et que rien, dans leur conception et leur nature, ne destinait au peuple. À la différence de l’aspirateur, de l’appareil de T.S.F. ou de la bicyclette, qui gardent toute leur valeur d’usage quand tout le monde en dispose, la bagnole, comme la villa sur la côte, n’a d’intérêt et d’avantages que dans la mesure où la masse n’en dispose pas. C’est que, par sa conception comme par sa destination originelle, la bagnole est un bien de luxe. Et le luxe, par essence, cela ne se démocratise pas : si tout le monde accède au luxe, plus personne n’en tire d’avantages ; au contraire : tout le monde roule, frustre et dépossède les autres et est roulé, frustré et dépossédé par eux.
L’imprudence à vélo ?
Mis en avant
Cycliste des villes pour traverser l’agglo en veston, cycliste des champs pour me balader dans la campagne, et cycliste des routes sur mon bolide en carbone, la cohabitation avec certains automobilistes est parfois bien compliquée. Principalement quand j’enfourche le vélo de course.
Et pourtant, dans les trois situations, j’applique exactement les mêmes principes de conduite. Un seul objectif : la sécurité. La sécurité des piétons, bien évidemment, mais aussi ma propre sécurité. Les voitures sont un élément à prendre en compte, mais pas à protéger. Car au pire, elles risquent une petite éraflure.
Le premier principe est que le différentiel de vitesse avec les autres usagers de la route soit le plus faible possible. Le deuxième principe est d’exister autant que les véhicules les plus imposants. Enfin, le troisième est d’être le plus loin possible des véhicules motorisés et de préférence devant, pour être visible notamment.
Cette article n’engage que son auteur, et il faut y voir une légère pointe de provocation.
Lorsque je roule à 15 km/h, je n’ai rien à faire sur une grosse départementale. Mais quand je roule à 40 km/h, je n’ai rien à faire sur une véloroute, et encore moins, sur une piste cyclable.
En ville, il y a des piétons qui marchent à 5 km/h sur les pistes cyclables. Il m’arrive souvent de rouler à 10 km/h ; dans ce cas j’emprunte ces pistes … s’il y en a. Mais lorsque je roule à 30 km/h ; je prends la route, même si la piste est obligatoire. En vélo de course, je ne prends jamais les pistes cyclables de ville. C’est tout simplement trop dangereux.
C’est cette règle du différentiel qui conditionne le choix de la voie empruntée. Certes, j’adapte ma vitesse à la voie (virage, descente en ville), mais j’adapte d’abord la voie à la vitesse. Continuer la lecture
Samedi 13 mai 2023 à 15h, c’est la balade manifestive !
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Samedi 19 novembre à 15h, c’est la balade manifestive !
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Vélotour & Vélorution
Samedi 7 mai à 15h, c’est le retour de la balade manifestive !
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Petit traité de Vélosophie
Un peu de lecture en ces temps d’oisiveté propice à la réflexion. Didier Tronchet, l’auteur de Jean-Claude Thergal et Raymond Calbuth, publie la version BD du livre manifeste écrit il y a vingt ans. Le dessin apporte légèreté et humour à cet ouvrage pro-vélo qui n’a pas pris une ride. Tout vélorutionnaire qui se respecte doit l’avoir lu !
Lire des extraits : https://www.editions-delcourt.fr/bd/preview/petit-traite-de-velosophie
Vito Utopique !
Un peu de lecture en ces temps d’oisiveté propice à la réflexion. Voici un récit illustré de ce que pourrait être un monde écologique. Le propos est centré sur l’urbanisme, vous imaginez bien la place qu’il donne au vélo !
Voir ce qu’en dit Mr Mondialisation
à Mesdames et Messieurs les élu.e.s de la CU, au Directeur du réseau LIA
Municipales 2020 : nos 10 questions aux candidat-e-s
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Vélorution du dimanche 17 mai 2020 à 10h30
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