Leu collectif LH-Vélorution est ouvert à tous les cyclistes, tous les piétons, tous les
automobilistes, bref tous les citoyens qui veulent imaginer d’autres déplacements. Des déplacements « doux » qui ont du sens, sécurisés, soutenables écologiquement, conviviaux et sains.
L’approche du pic du pétrole et les impératifs de la lutte contre le réchauffement climatique bouleversent radicalement nos habitudes de transports. Il est temps d’en finir avec la politique du tout-voiture. Nous connaissons ses maux : pollution, culte de la vitesse et violence routière, bruits, hausse du prix du carburant, étalement urbain, destruction de milliers d’emplois dans le commerce de proximité, asphalte et parking contre jardins potagers et espaces de convivialité…
La question de la mobilité ne concerne pas uniquement le « comment », c’est à dire les moyens techniques du déplacement. Elle concerne d’abord le « pourquoi », c’est à dire le sens des déplacements. Les conséquences portent sur l’aménagement du territoire et sur une probable relocalisation. La question de la mobilité doit être
posée sans attendre.
C’est « sans attendre » aussi, que les citoyens doivent pouvoir se déplacer à vélo dans de bonnes conditions. Maintenant.
Partout, la conduite légale en vélo est dangereuse. Des mesures doivent être prises pour aménager la ville et pour adopter une règlementation spécifique à l’usage du vélo. Par exemple sur le quai George V, la file de véhicule en stationnement empêche la visibilité sur la piste, et les automobilistes se présentant aux carrefours ne sont pas avertis de la présence de cyclistes sur leur droite. Il serait possible d’installer une signalétique à chaque carrefour avertissant les automobilistes de la présence de cyclistes sur leur droite, et de réduire la vitesse à 30 km/h pour ralentir le flot des véhicules qui ont pris l’habitude de longer les quais “à fond la caisse”…
Les établissements publics doivent faire l’objet d’un maillage cyclable conséquent et sécurisé. Combien d’écoles, de collèges, de lycées sans piste cyclable, ou pire, avec des pistes cyclables dangereuses ? Comment se rendre à vélo dans la ville haute de n’importe quel point de la ville basse ? Pourquoi tout le quartier de l’Eure reste-t-il coupé en vélo du centre ville ?
L’usage du vélo en ville est très pertinent. De point à point, il est plus rapide que la voiture, notamment parce qu’une bicyclette est plus maniable et moins encombrante à garer. Les relations avec les autres usagers de la rue sont naturellement plus pacifiques, si tant est que les cyclistes respectent un « code de la rue » encore à construire. Faire du vélo, c’est le plaisir des cheveux au vent, le plaisir d’une meilleure santé, le plaisir de réveiller son corps, et aussi… le plaisir de faire des économies. Il suffirait qu’une ville soit correctement
aménagée, et que des règles spécifiques soient adoptées (le tourne à droite) pour que les déplacements en bicyclettes, dans une ville apaisée, deviennent une évidence.
Le collectif LH-Vélorution se donnera pour objectif de proposer des réponses à toutes ces questions tout en exigeant des mesures concrètes auprès de la municipalité et la CODAH. Il le fera à travers l’organisation de Vélorutions, mais aussi d’interpellations d’élus, de participations à des débats publics, et toutes autres actions permettant de faire entendre la parole de tous les cyclistes, tous les piétons, tous les automobilistes, tous les
citoyens qui veulent imaginer d’autres déplacements libérés de la dictature de la société de la voiture.
Le collectif est ouvert. Tout le monde est bienvenu
contact@lh-velorution.fr – http://lh-velorution.fr/
Ses quand la prochaine veloruption
bonjours je voudrais savoir a quand votre prochaine sortie velo .Un cycliste.
Bonjour,
Je circule en vélo au Havre chaque jour.
Pouvez-vous me contacter lorsqu’il y aura une vélorution de prévue ?
Je peux aider à l’organisation, etc..
Bien cordialement,
Valérie